quinta-feira, 22 de maio de 2008

toda uma gigantesca diferença...

Fabuleux, Two lovers, tourné en un an par James Gray qui d'habitude met sept ans pour faire un film. On va faire court, et pourtant il y a énormément à dire sur ce film excentrique. Vivement qu'on y revienne. Joaquin Phoenix (lourd, tout de guingois, génial. Vraiment : génial) tombe amoureux de sa voisine, tandis qu'il se laisse aimer par une autre fille. C'est bizarre, lui est bizarre, maladroit, presque comique, mais entièrement dans ce qu'il fait, quand il dit « I love you » par exemple, il le dit 15 fois. Ce pourrait être une anti-comédie-romantique, mais ce n'est pas vraiment ça, ça bouge de l'enthousiasme jusqu'au renoncement tragique, il y a l'ombre d'un détraquement mental, mais de l'anomalie du personnage Gray ne tire aucun effet de poésie à la noix (l'épouvante du genre « film de débile léger », façon Punch-drunk love). C'est encore un peu La Nuit nous appartient, mais côté mélo, encore une fin sublime, un peu funèbre, heureuse aussi, mais si, c'est un paradoxe et ça tient : un enterrement qui est aussi, en même temps, la naissance de l'amour. Il y a deux regards-caméra déchirants, des plans à tomber (avec un style : discret, qui travaille en retrait), des envolées monumentales et, bref, on en est fou.

Jean-Philippe Tessé

D’une beauté fracassante, le film « Two Lovers » confirme le parcours sans faute de James Gray. Un grand cinéaste, un grand film.

Fracassante de beauté, l’ouverture du film dans un crépuscule de plomb sur un pont survolé par des oiseaux noirs, porte en elle toute la puissance du fatum. Comme toujours chez Gray, l’épilogue du film répond en sourd écho à son prologue, encadre l’histoire pour lui insuffler de la force. C’est là aussi la beauté et la supériorité du cinéma ou de l’art sur le monde réel : trouver une logique, un sens à la vie quand il n’y en n’a pas toujours dans la réalité.

Delphine Valloire

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Filmado com uma gravidade que por vezes soa ridícula, Two Lovers é um dramazinho em que o perfume de tragédia não esconde um permanente cheiro a água de rosas.

EURICO DE BARROS, em Cannes

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este (Eurico de Barros, sim, é um festivaleiro excitadinho...havia os casamenteiros, agora existem os festivaleiros, tudo areia do mesmo saco, o ridículo é que julgam ter piada.)
Quantas vezes vou insistir? Quantas forem precisas!

2 comentários:

Filipe Furtado disse...

Recomendo você não ler o blog dos Cahiers.

José Oliveira disse...

confirmo, já li...eheh