Retour en force : après le bad trip The Fountain, la promesse d'accalmie de The Wrestler - plus carré, moins barré - remet les idées au clair. Si la simplicité du traitement de cette variation carnavalesque sur le mythe des vieux héros fatigués (la trame évoque un Rocky Balboa revu à la sauce Superstars du catch) touche en plein coeur, c'est qu'Aronofsky y fait briller comme jamais les deux singularités de son cinéma.
C'est à ce bel éclat de lucidité, cette manière d'aimer sans y croire - tout entière contenue dans la résignation du vieux Rourke soufflé comme un popcorn et rejeté par sa fille - que The Wrestler doit sa beauté aplanie : fiction-éclipse (sublime extinction du plan final) pour un mélodrame à l'admirable simplicité.
assim, sem muito barulho, só para mais tarde eu me lembrar. pois como diz o L.M.O: Há coisas que doem.
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